Précroquis pour une case
de la page 4.
Giboulées. Après un peu
de douceur, retour du froid. Qui ne fait que désirer davantage le retour du
printemps. Bon sang, il fait -4°, là !
Un peu de fatigue de fin
d’hiver, aussi. Une fois que je me mets au boulot, c’est un vrai plaisir !
Les images se créent sous mon crayon. Il n’y avait rien sur le papier et
ensuite il y a quelque chose. Juste que souvent, ces derniers jours, je traîne,
je me retrouve à regarder des trucs débiles sur Koreus ou autre et voilà une
heure qui est passée comme une flèche alors que j’aurais pu créer. Ou après
quelques traits, voici le temps de devoir préparer à manger, ou le facteur
sonne, ou ah, qu’importe ! Chaque interruption n’est pas seulement le
petit moment où je dois faire autre chose, mais demande aussi de nouveau un « élan »
pour me remettre au dessin.
Bref. Je me couche
souvent insatisfaite. Surtout les 4 soirs par semaine où je dois me lever tôt pour aller au
boulot le lendemain. Encore une interruption.
Et j’ai envie d’être
avec mon homme, et j’ai de la chance d’avoir un boulot où il y a une bonne
ambiance, et je suis contente de participer à la vie du village… Mais parfois j’ai
juste le désir de m’enterrer dans ma grotte-atelier et de ne voir personne. C'est pô juste.
Ah et quelques superbes
observations en allant au travail, le matin : une hermine encore imprégnée
du blanc de la neige. Un ruban immaculé qui s’envole au vent, sauf qu’il n’y a
pas de vent. Jamais immobile, d’une vivacité fulgurante.
Avant d’habiter ici, je
n’en avais jamais vue et là j’ai plusieurs observations par année.
Des croquis de tête :
Et ça, c’est cool !
O.