Début d’année sur les chapeaux de roues !
Croquettes dans la Nuit accapare 100 % de mon temps. Pour le dessin,
bien sûr, mais aussi pour le travail pour présenter mon projet. Côté
médias, heureusement, les journalistes sont très ouverts et sympas. Après avoir
eu un article dans le Journal de Moudon, j’ai eu le bonheur d’en avoir un dans
le Journal de la Broye et aujourd’hui dans La Liberté. Très local, local,
cantonal… Comme une goutte d’encre qui s’étend lentement sur la carte.
Franchement et sans fausse modestie : j’ai beaucoup de
peine à parler de moi et les photos me mettent très mal à l’aise. En plus, les
journalistes veulent voir mon atelier, évidemment. J’ai un peu rangé, mais ça
reste un gros bordel. D’habitude, à part moi, Seccotine-chat ou Héra-chienne,
il n’y a que mon Philippe qui vient de temps en temps. C’est mon antre. Ca me
fait bizarre d’y accueillir des gens.Tout ce qui concerne le projet est ici : sur le blog Sandawe.
L’hiver est enfin là. Je le sens aussi dans l’atelier, il
doit faire 16-17°. Gros pull, chaussettes tricotées par belle-maman et de temps
en temps le chauffage à air pulsé m’aident à travailler agréablement.
Une couche de neige est tombée cette nuit et quand j’ai
lâché les chats dehors ce matin, Charlie a fait une belle trace. Après une
hésitation, Seccotine l’a suivi, en posant ses pattes soigneusement dans les
pas de Charlie.
Il y a 2 semaines, je me faisais une entorse en glissant
bêtement. Ca fait encore mal, mais je commence à boitiller sans mon attelle
dans la maison. Sans doute un peu de physio bientôt et l’ostéopathe demain pour
m’aider avec ma nuque, qui a pris un coup quand je suis tombée. Ca m’a empêchée
notamment de conduire pendant 10 jours, mais pas de dessiner !
Je prépare mon séjour au festival d'Angoulême, qui promet d’être assez spécial cette
année. Un rapport dessiné suivra.
Quelques croquis en hommage à un être exceptionnel
et intrigant, David Bowie. Laissez-vous hypnotiser par ses derniers clips-testaments
Blackstar et Lazarus. Je suis restée tétanisée. Quelle puissance, quel
magnétisme il irradie ! Des émotions crues, d’une intensité qui m’a coupé
le souffle.
Il est resté d’une beauté et d’une classe folle.
Complètement hors-norme.Un monde sans Bowie.
O.