Aujourd'hui un désinsectisateur est venu génocider un nid de frelons européens et un nid de guêpes germaniques. Le nid de guêpes se trouvait dans un carton dans une des deux cabanes de jardin et Philippe ne pouvait plus mettre/enlever sa tondeuse sans une attaque en règle.
Le nid de frelons était dans le toit au-dessus de la fenêtre de notre chambre à coucher. On était heureux de les avoir : ils ramenaient sans cesse chenilles, insectes et certainement moustiques au nid, de sacrés auxiliaires. La cohabitation se passait très bien pendant la journée, je pouvais secouer tapis et duvet sans qu'ils ne bronchent. Par contre dès qu'il faisait nuit, la moindre loupiote les attirait. Philippe regardait le soir son écran dans le salon, dans le noir et quand on allait se coucher, c'était avec une lampe de poche. On plongeait rapidement sous la moustiquaire et on éteignait dès que possible.
Mais il y a deux nuits, un frelon est entré on ne sait comment DANS la moustiquaire. Je n'étais pas là. Donc Philippe allume, essaie de sortir le frelon de la moustiquaire, pendant ce temps là, attiré par la lumière, un autre frelon entre... Rock'n roll !
Ca s'est bien terminé, mais ça devenait trop dangereux.
Donc éradication.
Demain matin, au réveil, je n'aurai plus le bourdonnement des crabros.
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J'aime pas étaler mes soucis de santé, mais allons-z-y. Vous pouvez sauter cinq paragraphes plus bas si ça vous saoûle.
Il y a presque deux mois, un évènement familial me fait remonter des souvenirs pénibles de gamine. J'avais vu un psy dans les années 2010, ça avait été dur et confrontant, mais quand j'ai mis un terme aux séances, c'était parce que je croyais qu'on avait fait le tour et que je pouvais aller de l'avant.
Mais là, je reprenais en pleine gueule tout mon traumatisme de jeunesse. Je revivais tout en détail et c'était douloureux. Retour à la case départ, petite larve.
Quand on se casse la jambe, on va à l'hosto. Quand on a un trauma empoisonnant, on va voir un psy. Donc c'est reparti pour un tour. Aussi parce que ma cinquième opération d'hernie abdominale est agendée au 5 novembre et que ces évènements "mal-digérés" pourraient jouer un rôle dans ces hernies à répétition.
En parallèle avec mon cerveau qui débloque, tout mon corps a l'air de dérailler. Total breakdown. Une ENORME fatigue, boutons de fièvre, cystite, angine, crise spasmo, bronchite, d'où mal aux côtes. La doctoresse m'a prescrit des antibiotiques pour la bronchite, qui n'ont absolument rien fait (deux sortes d'antibios), mais m'ont donné des nausées, etc etc. Quand elle m'a prescrit ensuite une forte dose de cortisone, dans ma tête j'ai dit non, ça suffit.
Donc depuis une semaine j'ai pris les choses en main. Je fais des inhalations, je prends des granules, je bois un verre d'eau magnésiée (BERK !) et j'essaie de me reconnecter avec mon corps. Doucement, tout doucement, je tousse moins. Et surtout, j'ai repris du poil de la bête.
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Mais pas pu dessiner pendant plus de deux semaines à cause de cette immense fatigue. J'ai repris et maintenant j'avance sérieusement. Je vois même le bout, vaguement tout là-bas !
Ce qui ne vous tue pas...
On va dire que je vais arriver à l'hosto en novembre avec la tête et le corps en pleine forme. Bahoui, régime sec depuis déjà plus d'un mois, pas de clope (j'en fumais irrégulièrement 2-3 par jour) et pas d'alcool.
youpie
O.
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