Voilà, je suis de retour.
Le voyage en Islande fut un rêve. Quand je me suis retrouvée
à l’aéroport de Keflavik, à 6h du matin pour prendre l’avion de retour, mes
souvenirs se perdaient dans une sorte de brume onirique, comme si cela n’avait
pas été réel. Pourtant, j’avais 27 pages dans mon carnet de voyage.
Peu à peu cela prend sa place dans ma tête. Il y avait un « bouchon
de perception » quelque part, je pense. Trop d'expériences trop vite.
Maintenant je peux à nouveau sentir le vent
sur la plage de sable noir de Vic, recevoir les embruns d’une cascade anonyme,
frémir devant la route vertigineuse après Olafsfjordur, ramasser des pierres
volcaniques à Hvammstangi pour Léo, sentir la lourde odeur des moutons affolés
vers Dalvik… J’y étais. J’y étais vraiment.
O.
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