Je dessine. C’est le bon côté à cet été pourri.
Si si c’est un été pourri. Les jours où il n’a pas plu se
comptent sur les doigts des mains. Sans les pieds.Les patates ne l’ont pas (la patate). Elles ont du mildiou. Les plants de melons ont disparu dans les ventres des limaces. Avec les pousses des haricots, le basilic, etc. C’est l’été des limaces.
Bref.
Après ce début consensuel (si on ne veut pas d’embrouilles,
parler de la météo), voici des choses plus personnelles. Pas de nouvelles de l’éditeur
qui avait pourtant l’air ravi par les Croquettes quand je l’ai rencontré à
Angoulême. Je continue, bien sûr, mais au fond de moi, c’est quand même
déprimant.
Toujours des angoisses avant de m’endormir. La crainte de ne
pas pouvoir finir plein de choses avant de disparaître. Je rationalise et je
finis par m’endormir. C’est chiant.
Le mois de septembre approche, avec le grand départ pour les
Vacances en Islande. Pendant presque 3 semaines. Demain je vais chercher des
habits chez ma sœur spécialiste des randonnées extrêmes et acheter une besace
imperméable pour mon carnet de voyage.
Je hais l’avion.Mais je me réjouis d’enfin découvrir l’Islande qui me fascine depuis des dizaines d’années, depuis que j’ai vu une série de photos dans Animan avec des pousses de plantes vert fluo sur un sol volcanique noir.
Ce qui me plaît moins, c’est que maintenant, tout le monde va en Islande.
Mais on sera en 4x4 et on sortira des sentiers battus, j’espère. Pas trop quand même, il faut que j’apprenne à passer les gués en voiture. Leur conseil : ne pas traverser des rivières dont la profondeur excède la hauteur des jantes de la voiture.
Ah.
Je me fois déjà démonter un pneu devant chaque gué pour aller mesurer ça avant de traverser…
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