Ci-dessous encore quelques dessins ramenés de notre séjour
dans les Landes.
Nous avons visité le Conservatoire avicole des Landes, à
côté de Magesq. Génial ! Plus de 100 sortes de poules, pigeons, canards…
Avec une passionnée qui commente la visite (petit film ici).
Petit aparté sur le dessin d’après modèle. J’en fais
beaucoup en vacances, ou quand je « fais des exercices ». Il faut
savoir, pour ceux qui considèrent que le crayon ne sert qu’à remplir les mots
croisés, que dessiner d’après nature me sert à « fixer des traits dans ma
tête. Quand je n’ai pas de crayon et que je vois quelque chose d’intéressant,
il m’arrive même de « dessiner » avec mon index droit dans ma paume
gauche. Après, je me rappelle beaucoup plus facile comment dessiner l’objet/animal/personne/paysage
en question.
Et ce qui est « fixé » devient une référence dans
laquelle je peux puiser. Exemple : je dois dessiner, sans modèle, un
bison. Ce que j’ai souvent dessiné et dont j’ai l’habitude (les traits
particuliers sont « fixés »), ce sont les chevaux, par exemple. Mon
bison ressemblera à un cheval (pattes, muscles, etc.), avec les
caractéristiques « bison » dont je me rappelle. Si je reprends et
corrige le dessin avec un modèle de bison (l’animal réel ou une photo), j’ajouterai
des références dans ma « base de données ».
D’où l’intérêt de dessiner beaucoup de choses différentes. Surtout
quand on fait de la bd. Cela permet de ne pas avoir besoin tous les 5 dessins
de se lancer dans une recherche sur GougeulImages ou dans des bouquins de
photos.
Les dessins des Croquettes sont très réalistes. J’ai donc
besoin de temps en temps de modèles détaillés pour savoir comment bouge tel ou
tel muscle de chat, à quoi ressemble une charrette avec un cheval, etc. Dans ce
cas, le plus souvent, je dessine alors d’après photo un ou deux croquis, puis j’adapte
à ce que j’ai vraiment en tête. Je m’accapare le sujet, je le personnalise. Il
ne m’arrive quasi jamais de faire un dessin correspondant exactement au modèle
photo. D’ailleurs, je pense que cela se verrait tout de suite.
Petit aparté dans l’aparté. Quand j’ai suivi des cours chez
Rosinski, celui-ci avait organisé quelques séances de dessin académique avec
modèles nus. Aucun de nous n’en avait l’habitude alors il y a eu quelques
regards gênés au début des séances devant les attributs exposés et puis très
vite le malaise s’est estompé. En fait, quand on est en mode « dessin d’après
modèle », on est tellement concentré sur l’effort de traduire ce qu’on
voit en traits sur du papier à travers la main et le fusain/crayon/pinceau que
le modèle lui-même perd de son importance. Cela pourrait être un vase de fleurs
qu’on aurait la même concentration.
O.
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