21 juillet 2020

Robert Heinlein et attaque de guêpes !

Suite du journal de bord de deux expatriés.

Jour 51
Toujours pas de contact véritable avec les autochtones, mis à part les rencontres - tout à fait sympathiques, mais plutôt superficielles - au marché, à la boulangerie ou au supermarché. 
Le masque n'aide pas et l'annulation des évènements conviviaux genre fête de la carotte non plus.

Nan je déconne un peu. On n'est pas vraiment isolés En Terre étrangère, mais heureusement que Philippe et moi, on s'entend bien !

Le problème qui nous occupe le plus l'esprit, actuellement, c'est que ça fait un mois et demi qu'on ne trouve pas de plombier. Le premier nous annonce après 2 semaines qu'il va déménager, le second après 10 jours que son employé s'est cassé le poignet et les autres sont overbookés à cause de la reprise des chantiers après le confinement.
Et du plombier dépendent tous les travaux lourds qu'on a à faire. Je pense que l'installation de la cuisine, programmée pour le 28 juillet, va être repoussée. Mais le remplacement de la fosse septique par une microstation d'épuration et ensuite (un jour...) la mise en place d'un chauffage central aux pellets de bois dépendent des canalisations qu'un plombier doit venir tirer.
Bref, d'après moi, c'est une séquence qui va souvent revenir dans mes prochains comptes-rendus. 

On désherbe, on débite des grosses branches en bûches, on désherbe, on sème, on installe des rideaux, on travaille pour rendre un peu opaque la vitre de la porte de notre chambre d'amis (des infos prochainement), on désherbe, on essaie de se dépêtrer dans les papiers pour l'immatriculation française de nos véhicules, pour avoir une assurance maladie française, pour obtenir un NIF, on débroussaille, ... on désherbe. Dans le verger, j'ai fini d'étiqueter au scotch jaune les arbres qu'on a réussi à identifier grâce à leurs fruits. Les précédents propriétaires aimaient les fruits à noyaux (mirabelles, prunes rouges, prunes jaunes, quetsches surtout). Oui l'an prochain je regarde pour faire de la gnôle.
Et les jours où il fait vraiment chaud, on ne fait rien et on se dit qu'on s'aime et qu'on est incroyablement bien ici.
Bref. pas encore beaucoup de disponibilité pour m'isoler dans mon atelier provisoire.

On a eu nos premières visites. Ma soeur et son mari. Des amis et leur petite fille. Malgré l'absence de vraie cuisine, on mange (on s'empiffre) alors comme des dieux.

Mes premières cicatrices, aussi. Je me suis faite une belle brûlure au bras. A quoi ? Hum Le fer à repasser... Et je me suis faite piquer par PLEIN d'insectes. Philippe pas. Normal.

A ce sujet...



J'étais allergique aux piqûres de guêpes, mais avec le système de chauffage, ouf, plus de panique.

Demain, après rendez-vous pour assurance maladie française à la Tour-du-Pin, on installe la moustiquaire au-dessus de notre lit. Encore un défi : aucune idée en quoi est fait le plafond...!

O.

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